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The Elder Scrolls Online, un challenger de taille

Sinclair - publié le 21 mars 2014

The Elder Scrolls Online, un challenger de taille

Prétentieux ou kamikaze, le mmo ESO va tenter de s'emparer de la couronne de WoW. A 15 jours de la sortie, on fait le tour du futur MMO de l'année.

Des débuts classiques

Eso démarre directement dans la prison d'Havreglace où les sacrifiés de Molag Bal errent sans but. Victime d'un certain Mannimarco, on se retrouve confronté à un prophète qui nous propose de retrouver notre forme humaine et de retourner sur les terres de Tamriel. Cette première approche de ESO rappellera irrémédiablement les prologues de Skyrim et Oblivion qui vous impose un chemin linéaire à ses débuts pour mieux vous faire comprendre l'immensité du monde qui vous attend par la suite.

D'ailleurs, les clins d'oeil à la série The Elder Scrolls sont légion, au grand bonheur des habitués de la série. A commencer par la fameuse fouille des éléments du décor (Un tonneau, une armoire) pour récupérer des éléments qui vous seront utiles pour le craft ou les quêtes. Zenimax à d'ailleurs su garder les bases d'un TES pour les transporter online, ce qui permettra aux néophytes de s'adonner aux joies du MMO classique tout public.

Même la vue s'ajuste d'un simple roulement de souris, permettant de passer de la vue FPS classique d'un Elder Scrolls, à une vue à la troisième personne légèrement décalée à la Resident evil pour finir à une vue éloignée classique d'un MMO. Et le repérage des quêtes n'est pas en reste, un point indiquant toujours sur votre map ou minimap ou vous devez aller à l'instar là encore d'Oblivion ou Skyrim.

Un monde sans limites

La deuxième chose qui frappe en arpentant Tamriel, c'est cette sensation de liberté de mouvement qui rappelle les MMO à l'ancienne comme World of Warcraft, mais évidemment à l'échelle de The Elder Scrolls. Pratiquement tous les bâtiments sont visitables, les plaines s'étendent à perte de vue et on est presque heureux de quitter le côté cartoon des dernières productions (Final Fantasy XIV, Aion, TERA). Certains seront rebutés par le changement de format non linéaire qu'impose ESO mais il gère ça plutôt bien et qui plus est par étapes.

Par exemple, les trois zones de départ sont fermées pour que chacun puisse comprendre le système de jeu et les premiers crafts. Car assimiler l'artisanat ne sera pas simple, aucune limite n'est fixée par Zenimax, vous pourrez faire absolument tous les métiers du jeu.

D'alchimiste à forgeron, de couturier à enchanteur tout est possible, seuls les métiers de récolte ne nécessitent aucun niveau particulier, juste du temps. Et si vous trouvez les matières premières difficiles à obtenir, alors il suffira de dépenser vos points de compétences dans la partie réservée à vos métiers. S'en suivra donc un système d'aura autour des minerais pour mieux les voir.

Quelle arme vais-je prendre ?

The Elder Scrolls a toujours été un jeu porté sur l'action en temps réel et modulable en fonction de votre humeur et ESO ne déroge pas à la règle. Il sera donc possible de ramasser une épée longue et de devenir un guerrier sans pitié, mais aussi de trouver un bouclier et une arme à une main pour défendre votre équipe ou encore de trouver un bâton de soin pour commencer à soigner vos collègues. Vos choix sont illimités mais peuvent être plus optimaux en fonction du choix de votre classe de départ. 

Les classes seront d'ailleurs les suivants : Nightblade (rôdeur), Templier (Tank), Sorcier (Magie), DragonKnight (DPS). Il sera possible d'incarner un voleur à deux dagues mais la sorcellerie sera toujours envisageable sauf que vous ne bénéficierez plus des bonus de furtivité d'un nightblade. En revanche, vous pourrez utiliser la magie !

Le choix se fera surtout au niveau des techniques de combat puisque le jeu ne propose qu'une seule barre pouvant avoir jusqu'à cinq compétences et une technique ultime, mais aussi un raccourci vers la potion de votre choix. Il sera donc primordial de bien choisir quelles attaques réservées à votre arme principale et quelles attaques réservées à vos sorts de classe.

Un choix qui semble cornélien et qui ne s'arrange pas avec le temps puisque vos compétences évoluent avec le temps. Il vous sera par exemple possible de tirer à l'arc avec deux flèches au lieu d'une. Ou d'accrocher une corde à vos flèches pour ramener l'ennemi à vos pieds pour ensuite lui asséner le coup fatal au corps à corps.

Ne nous perdons pas

Normalement, deux cas de figure se profilent à l'horizon. Soit vous êtes déjà en transe devant les possibilités que propose le jeu, soit totalement perdu à vous demandez si ESO n'est pas trop complexe. Ne paniquez pas, nous allons terminer là dessus. The Elder Scrolls Online propose de sortie des sentiers battus et d'un genre déjà trop formaté par le succès du géant World of Warcraft. Tout ici est différent des autres MMO et les zones, même vide, ne dérange pas tant cela rappel le plaisir des excursions solitaires d'un TES classique.

Au niveau technique, le jeu est relativement terne mais agréable à regarder. Le décor n'est pas avare en détail et chaque partie de Tamriel propose des ambiances totalement différentes. Ce qu'on perd en finition graphique, on le retrouve dans la finesse et la richesse environnementale du jeu. Quoi qu'il en soit, ESO arrive. Et si il est pratiquement impossible de prévoir sa réussite face à WoW, on le sait déjà très différent des MMO habituel et respectueux de ses pères. Reste à savoir si tout cela semble suffisant pour convaincre de payer chaque mois.

 

Editeur : Bethesda Softworks

Développeur : ZeniMax Online Studios

Date de sortie PC : 4 avril 2014

Date de sortie PS4 / XBOX ONE : courant juin 2014

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